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Les atouts

Pour répondre à la directive européenne 2009/28/EC relative à une utilisation croissante d’énergie renouvelable dans le mix européen et à l’objectif de la France fixé à 23% d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie à horizon 2020, le projet GRHYD propose une solution de flexibilité couplant la gestion des énergies électrique et gazière via le vecteur hydrogène.

 

L’hydrogène produit par électrolyse à partir de sources électriques renouvelables ou peu carbonées est injecté dans le gaz naturel (20% d’Hydrogène maximum en volume) pour alimenter des usages thermiques fonctionnant actuellement au gaz naturel. Cette solution présente les avantages suivants :

  • La démarche utilise des infrastructures énergétiques existantes (parcs éoliens, production hydraulique, lignes électriques, canalisations de gaz, stations GNV,…) et des appareils à gaz existants (chaudières, gazinières, bus ou véhicules GNV,…), ce qui évite de lourds investissements et améliore le taux d’utilisation de ces infrastructures ;
  • L’utilisation d’énergie électrique pour des applications gazières, via l’hydrogène, conduit à des gains de rendements : ils pourront être supérieurs à 60% sur l’ensemble de la filière, à l’exception de l’application carburant.

 

Ces avantages sont un atout pour atteindre dès 2020 et jusqu’à 2050 les objectifs environnementaux dans une démarche d’amélioration continue acceptable sur les plans technique, économique, réglementaire et sociétal.

 

Néanmoins, il faut investir dans la production d’hydrogène, acquérir de l’expérience technico-économique sur le dimensionnement et l’exploitation de cette chaîne de production et de stockage, faire évoluer la réglementation actuelle (contraignante sur la production d’hydrogène) et valoriser l’image de l’hydrogène dans le domaine public.